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Jeudi soir sur internet et vendredi 12 aout matin dans le journal "Charente Libre", un article sur des MNA de l'APLB logés dans un appartement de l'office public de l'habitat (OPH) insalubre a fait la une du journal.
« DES MINEURS ISOLÉS, LOGÉS ENTRE LES RATS ET LA MOISISSURE »

Le journaliste a contacté Monsieur Faure jeudi 11 aout, juste avant la parution de l'article.
Vendredi, en présence des autorités de contrôle qui nous confient ces jeunes, des élus, du Président de l'OPH, de la gardienne de l'immeuble et d'une personne des services techniques du bailleur, de Mr Faure, Directeur de la Maison Jean-Baptiste, accompagné de Mr Guillaume, Chef de service et en ma présence (Emmanuel Troucelier Directeur Général de l'APLB ), nous nous sommes rendus sur les lieux pour constater les faits.

Cet appartement relativement ancien a besoin d'un bon rafraichissement (Tapisserie ancienne, cuisine à repeindre, salle de bain à refaire). A ce propos, une réunion avait eu lieu en mai avec l'OPH qui avait bien acté d'effectuer des travaux d'entretien et avait proposé de changer la baignoire pour en faire une douche.
En effet c'est une salle de bain sans fenêtre avec une baignoire, un peu de faïence au-dessus mais pas jusqu'en haut. Les jeunes prennent des douches, il y a donc des projections d'eau sur le mur (qui de ce fait est piqué) et sur le sol en pvc qui se décolle. Pour moi, ainsi que pour les autorités de contrôle, la priorité est de refaire une salle de bain avec une douche. Le Président de l'OPH nous a confirmé que cela était programmé de façon prioritaire.

Les jeunes qui habitent l'appartement (au nombre de 3) ont chacun leur chambre, le mobilier est certes simple mais en bon état, la salle à manger aussi. Nous ne sommes pas du tout dans un logement insalubre et cela a été confirmé l'élue présente et la représentante de l'administration. La cuisine présente du noir au plafond car les jeunes cuisinent, en fonction de leur culture, au wok notamment…. et c'est eux qui entretiennent l'appartement. Un problème d'humidité et/ou de ventilation de l'appartement, identifié par tous depuis plusieurs mois, occasionne cependant le décollement des tapisseries par endroits, malgré plusieurs interventions techniques ; d'autres expertises sont en cours concernant ce problème.

Des déjections de rongeurs sont apparues, des pièges ont été installés par les éducateurs. Deux ou trois spécimens ont été attrapés et le problème a été signalé. Le trou dans la cloison par lequel l'animal est entré a été identifié et rebouché par les éducateurs. Nous sommes donc très loin « des rats que l'on va tuer à coups de pied ! » comme l'indique l'article.

Cet article a été initié suite à une alerte d'un « éducateur » qui s'avère être une personne que Mr Faure avait engagé en remplacement dans le cadre d'un contrat d'intérimaire en mai dernier et pour lequel il n'a pas renouvelé le contrat à son échéance. Cette personne (qui donc n'était plus sous contrat) a fait entrer dans les lieux, auprès des jeunes, le journaliste, sans indiquer aux MNA qu'il ne travaillait plus pour l'APLB. Ce sont donc 2 adultes qui se sont introduits dans un appartenant dont le locataire est l'APLB sans y être autorisé, auprès de mineurs non accompagnés d'origine du BENGLADECH. Les propos calomnieux que l'on peut lire sur la page Facebook et sur le site de Charente libre sont graves et peuvent mettre en danger ces jeunes MNA dont l'adresse est connue de tous ! Afin de les protéger ils sont dans un autre lieu à ce jour.

Cet article remet en cause le travail et le professionnalisme des éducateurs, chefs de service et la direction de la Maison Jean-Baptiste ainsi que les salariés de l'OPH. Qui de l'APLB ou de l'OPH aurait laissé des jeunes au milieu des rats ? et dans ce cas il y aurait des rats dans tout l'immeuble, qui se trouve en travaux (réfection des toits terrasses en ce moment afin de supprimer les infiltrations)


Chaque personne a effectué son travail à l'APLB. Je tiens à remercier chacun, en tant que Directeur Général, pour son action au quotidien. Cela fait des années que les métiers du social ne sont pas reconnus alors que ce sont des travailleurs de l'ombre et des régulateurs de notre société. (Les commentaires sur internet à la suite de l'article le prouvent). Tous les professionnels ou intérimaires qui travaillent pour l'APLB dans le cadre de la protection de l'enfance, sous soumis au secret professionnel.
Si de tels incidents existaient, les élus du Comité Social Economique SSCT nous auraient saisi, ou les autorités de contrôle.
Cet article porte préjudice aux jeunes que nous accueillons, aux professionnels qui font un travail remarquable, qui ont toujours continué leur action pendant les périodes de COVID et de confinement en toute discrétion et dont on peine encore à revaloriser les salaires (nous demandons le SEGUR pour tous les salariés).

Soyez assurer de mon soutien ainsi que celui du Conseil d'Administration représenté pour notre Président Monsieur Laurent. Continuons à œuvrer pour le bien commun, fidèles à nos valeurs.

Le Directeur Général de l'APLB
Emmanuel TROUCELIER

Ci-après une partie de l'article en question

ANGOULÊME : DES MINEURS ISOLÉS, LOGÉS ENTRE LES RATS ET LA MOISISSURE

Boulevard Jacque-Monod, l'appartement d'Hossain est dans un état d'insalubrité avancé, investi par les rats. Photo H. G.

Par Henry GIRARD - h.girard@charentelibre.fr, publié le 11 août 2022 à 19h34, modifié à20h07.
Arrivés en France il y a quelques mois, des mineurs hébergés par l'APLB, important acteur de l'action sociale en Charente, vivent dans un logement insalubre, au milieu des rats. Le bailleur social OPH assure vouloir « agir au plus vite ».
Hossain (1), 16 ans, tranche par sa grande humilité. Il a « un toit sur la tête », bien sûr, lui qui a quitté le Bangladesh il y a quelques mois, désormais loin d'une situation difficile, derrière lui. Mais quel toit ? Dans son appartement du boulevard Jacques-Monod d'Angoulême, à Ma Campagne, la moisissure a piqué les murs de la salle…
(Fin de l'article visible )

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